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Début de la séance 1
Introduction : une bref détour par l'histoire de la pensée économique (HPE)
A lire avant de commencer à écouter l'émission.
1) Pourquoi la question du prix est-elle fondamentale en économie ?
2) Quels sont les deux sens du mot valeur selon Adam Smith ?
3) Toujours selon Adam SMITH, pourquoi les prix d'échange ne fluctuent que très peu du prix "naturel" ?
Du début à 7 min jusqu'à "marginalises".
Vous savez, depuis l’introduction à l’économie, que cette science sociale se définit comme la science des choix. Ces choix sont eux-mêmes déterminés par les ressources rares dont nous disposons pour satisfaire des besoins considérés comme illimités. A ce titre il convient d’étudier, comme nous l’avons fait dans le chapitre 3, comment les humains produisent des ressources pour répondre à leurs besoins. Vous avez pu voir d’une partie de cette production ne dépasse pas le cadre du foyer (production domestique) alors qu’une autre partie va être mise à disposition des agents économiques (consommateurs ou producteurs) soit gratuitement ou quasi-gratuitement soit à un prix supérieur au coût de production. Vous pouvez dès lors le remarquer le prix est un enjeu central dans la mesure où l’achat de biens et services se fait à un prix et que ces achats permettent de satisfaire une partie de nos besoins en consommation finale ou en consommation intermédiaire.
Les économistes, se sont intéressés, eux aussi, très tôt à la question de prix mais en la reliant dans un premier temps à la notion de valeur. Pour eux, le prix auquel s’échangeaient les marchandises (= valeur d’échange) reposait sur des fondements : la quantité de travail et de capital utilisée pour produire une marchandise. Aussi le prix devait, en tout état de cause, ne varier que très peu et s’éloigner sensiblement de sa « vraie » valeur. Or dans les faits, les prix varient beaucoup et les écarts de prix ne se justifient pas toujours par la quantité relative de travail qu’il a fallu pour le produire. Par la force des choses il a fallu que les économistes résolvent autrement cette question du prix. Si le prix ne peut s’accrocher à une valeur fondamentale qui lui précède cela signifie qu’il est fixé autrement.
Vous l’aurez compris l’objectif de ce chapitre est d’étudier la manière dont se fixent les prix. Vous verrez que cette question n’a rien de simple tant les éléments à prendre en compte sont nombreux.
1) Quel prix les consommateurs sont-ils prêts à payer leurs biens et services ?
Vous êtes en plein désert, soudain vous trouvez un verre d’eau (non ce n’est pas un mirage).
Vous le buvez quelle est votre réflexion ?
O chouette alors je meurs de soif (au sens propre propre)
En continuant votre chemin, vous en trouvez deux, trois puis quatre, au cinquième que vous dites-vous ? O chouette alors je meurs de soif O je commence à être rassasié
Si le premier verre d’eau vous coûte 20 € quel prix accepteriez-vous de payer pour :
O Le deuxième verre d’eau dans le désert ?
O Le troisième verre d'eau dans le désert ?
O Le quatrième verre d’eau dans le désert ?
O Le cinquième verre d'eau dans le désert ?
Vous êtes chez-vous, vous avez soif, vous remplissez un verre d’eau que vous dites-vous
O chouette alors je meurs de soif (au sens figuré)
Vous en buvez encore quelques-uns (vous avez très soif) au cinquième, que vous dites-vous ? O chouette alors je meurs de soif O je commence à être rassasié
Parmi ces 4 verres d'eau lequel vous a apporté le plus de satisfaction :
O Le cinquième verre d'eau dans le désert O Le premier verre d'eau du robinet
O Le cinquième verre du robinet
Même question pour un diamant : lequel vous procure le plus de plaisir ?
O le premier diamant
O le cinquième diamant
Si le premier diamant vous coûte 20 000 €, quel prix êtes-vous prêt à payer pour :
O Le deuxième diamant ?
O Le troisième diamant ?
O Le quatrième diamant ?
O Le cinquième diamant ?
Synthétiser. Que remarquez-vous quand les quantités proposées et consommées (verre d’eau dans le désert, diamants) augmentent ? Illustrez en mobilisant les exemples précédents.
Début de la séance 2
On remarque que chaque nouvelle quantité consommée nous apporte une satisfaction moins importante que la précédente. Par exemple, je prends beaucoup de plaisir à boire mon premier verre d'eau, un peu moins lorsque je bois mon deuxième verre d'eau, le cinquième verre d'eau en me procure presque plus de plaisir je cesse alors d'en consommer. Ce constat est aussi valable pour l'achat de diamant en revanche la baisse de la satisfaction liée à l'achat d'un diamant supplémentaire est moins forte que dans le cas de l'eau. Projetons-nous en évaluant notre satisfaction sur une échelle de 0 (satisfaction nulle) à 10 (satisfaction maximale) pour comparer la satisfaction procurée pour chaque consommation. Le premier verre d'eau me procure une satisfaction de +10, le deuxième une satisfaction de +7 ce qui signifie que la satisfaction procurée par ce second verre d'eau est moins élevée que celle apportée par le premier verre d'eau (+10/+7). Passons maintenant au diamant et comparons la satisfaction apportée par chaque diamant. Le premier m'apporte une satisfaction maximale +10, le deuxième me procure aussi énormément de plaisir mais le plaisir de la première fois n'est plus là je chiffre donc cette satisfaction à +9,5.
Ainsi, la baisse de la satisfaction est plus rapide pour la consommation de l'eau (+10 / +7) que pour celle du diamant (+10 / +9,5). Outre cette différence je peux constater une invariance : chaque nouvelle consommation m'apporte une satisfaction moins élevée que la précédente qu'il s'agisse du verre d'eau dans le désert, chez moi ou du diamant). Forts de ce constat, des économistes (appelée marginalisées ou néoclassiques) vont formuler une première loi :
Loi de la demande* : Loi selon laquelle plus les prix sont élevés moins un consommateur sera disposé à acheter de nouvelles quantités. Écrit autrement : quand le prix augmente les quantités demandées diminuent.
Pour les économistes cette loi trouve son origine dans la baisse de l’utilité marginale. Chaque unité supplémentaire consommée (unité marginale = la +1) nous procure moins de satisfaction (=utilité) que la précédente. Ainsi, le consommateur acceptera de payer moins cher l’unité supplémentaire car sa consommation lui procurera moins de plaisir.
Exercice : Représentation graphique de la loi de demande
Le livre scolaire : aller sur le site et faire l’exercice
La demande ne doit pas être confondue avec l’achat car pour qu’il y ait un achat un consommateur doit trouver un producteur prêt à lui échanger le bien ou le service au prix souhaité.
2) A quel prix les producteurs sont-ils prêts à vendre leur production ?
Document : capture du chapitre précédent (tableau + questions)
- Supposons maintenant que le prix soit, non pas de 150 € mais de 170 € quelle quantité produite permettra au producteur de maximiser son profit ? Refaire le tableau et recalculer CA et bénéfice.
-
. Pour quelle quantité le producteur maximise-t-il son profit pour un prix de vente de 190€ ? Refaire le tableau et recalculer CA et bénéfice.
Fin de la séance 2
Début de la séance 3
Consulter correction de la séance 2 et télécharger la séance 3 version word ou en version pdf.
Se rendre sur le site le livre scolaire et représenter la loi de l'offre.
3) Quel sera le prix théorique de l'échange ?
Attention la consigne est erronée : les prix sont en ordonnées les quantités en abscisse.
Représentation graphique d'un marché*.
Marché : Originellement, endroit où se confrontent l’offre et la demande pour un produit donné. Cette signification est encore usitée, par exemple dans l’expression « faire son marché » ou lorsqu’on parle d’ « aller au marché » (sous-entendu des fruits et légumes, et des produits vendus sur les étals). Par extension, le terme en est venu à désigner l’offre et la demande pour un produit déterminé, sans considération de lieu (on parle ainsi par exemple du marché de l’automobile, ce marché étant en réalité composé d’une multitude d’intervenants séparés géographiquement : concessionnaires, petites annonces, garagistes, du marché de l’immobilier, du marché du travail …). En microéconomie, on représente les marchés par des graphiques. Cette représentation mathématisée simplifie la réalité en ce sens on peut parler d'un modèle scientifique.
Télécharger la correction de la séance 3 faite sur ZOOM plus introduction à la séance 4 (le lien ne sera plus accessible après le Jeudi 18 Juin).
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