I- L'égalisation des conditions d'accès à l'École : se rapprocher de l'idéal démocratique d'égalité des chances.
A- Pour qu'il y ait égalité des chances il faut tout d'abord ouvrir l'accès à l'École à toutes les catégories et y prodiguer un enseignement commun.
B- L'obligation de scolarisation croissante a retardé les choix d'orientation et a conduit à une massification scolaire
Transition : La massification scolaire ne s'étant pas traduite par la démocratisation scolaire escomptée, on peut en conclure qu'il n'y a égalité des chances puisque les parcours scolaires restent socialement marqués.
II- L'égalité des chances reste, en réalité, une fiction dans le sens où elle n'existe pas.
A- La socialisation différenciée selon le sexe est à l'origine d'inégalités de réussites scolaires et d'inégalités de parcours scolaires en ce sens le parcours scolaire n'est pas indépendant du sexe.
B- Aussi, la socialisation différenciée selon le milieu social est à l'origine d'inégalités de réussites scolaires et d'inégalités de parcours scolaires en ce sens le parcours scolaire n'est pas indépendant du milieu social.
Transition : il n'y a pas dans la réalité d'égalité des chances puisqu'il existe des inégalités sociales qui franchissent le seuil de l'école dès le début de la scolarité et qui peuvent venir se renforcer au cours de la socialisation scolaire.
III- Si l'égalité des chances n'existe pas, elle reste néanmoins un principe nécessaire pour fixer les croyances des acteurs sociaux.
A- Cherchant à se rapprocher de l'égalité des chances, des politiques éducatives visent à corriger ou du moins à prendre en compte les inégalités sociales de départ afin que la course au diplôme soit la plus équitable possible.
B- De leurs côtés, enseignant.e.s, familles et élèves croient en ce principe et vont s'investir scolairement dans cette course scolaire.